Hier soir je suis allé au premier meeting électoral de ma vie (il était temps !). Celui d’Eva Joly au Bataclan, la « nuit de l’égalité ».
Public diversifié, nombreux, même si le Bataclan n’est pas le Zénith.
Après un petit discours un peu criard de Cécile Duflot (et quelques sifflets au début qui montrent l’ambiance au sein du parti EELV), peut-être destiné à chauffer la salle, un long discours lu par Éva Joly sur un ton un peu monotone. Intéressant, cheminant de manière argumentée pour démontrer pourquoi l’égalité devient un pilier de sa campagne. Mais bien loin d’une tribune épique et de la rhétorique combative auxquels les hommes et femmes politiques nous ont habitués. (le visionner ici)
Lorsque Cécile Duflot a levé la main d’Éva Joly pour répondre aux applaudissement de la salle, on sentait bien que cette dernière n’était pas très à l’aise. Ça me plaît.
J’ai bien peur hélas qu’Éva Joly n’aille pas plus loin que les politiques du type Rocard, Balladur, etc. (je ne me place pas sur le terrain des idées) : pas assez de slogan, d’idée simple et choc, pas assez de sentences à l’emporte-pièce.