Et maintenant, qu’est-ce qu’on fait ?

Ce billet est en relation directe avec le billet sur l’amendement n° 22 à la loi de finances 2014 qui proposait une baisse de TVA uniquement sur les livres aux formats ouverts et sans DRM.

Une pétition a été lancée le 17 novembre. Sur un sujet assez spécialisé, difficile à expliquer et peu couvert médiatiquement, elle a un succès inattendu :  presque 500 signatures 4 jours après son lancement, elle atteint plus de 630 le 30 novembre.

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TEA ou MO3T : c’est pas pareil ! contribution de TEA

Suite à la parution de l’article « TEA ou MO3T : c’est pas pareil !« , Eric Daspet, fondateur et directeur technique de TEA a souhaité contribuer au nom de TEA. Je l’en remercie sincèrement, voici la teneur de cette contribution.
Pierre Geslot,  directeur du département Livres numériques chez Orange, a réagi quant à lui sous forme de commentaire à l’article précédent, qu’il en soit tout autant remercié.

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TEA ou MO3T : c’est pas pareil ! (1ère mise à jour)

Pour ceux qui ont déjà lu cet article, la mise à jour n°1 est disponible à la fin (UltraViolet)

Une réponse de MO3T est disponible dans les commentaires de cet article (Pierre Geslot). Celle de TEA fait l’objet d’un autre article accessible ici.

TEA et MO3T sont actuellement deux projets qui tentent, en France, de proposer une gestion intégrée et cohérente des contenus numériques, TEA étant orienté « livres numériques », MO3T se voulant ouvert à tout type de contenu.

On parle (un peu) de TEA, moins de MO3T. Je vais tenter ici une analyse de ces deux approches, pour votre plus grand plaisir il va sans dire…

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L’auteur, l’éditeur, le numérique et la liberté d’expression

Un livre est fait pour être lu et, pour ceux qui en vivent, apporter une rémunération suffisante aux acteurs qui participent à sa création et à sa publication.

Les acteurs classiques du livre papier sont les suivants :

  • auteur – éditeur – diffuseur – distribution – libraire/vendeur
  • plus rarement : auteur seul, contractant avec des prestataires de service (impression par exemple)

Pour être lu, un livre demande à disposer d’une certaine reconnaissance, à « sortir du lot » : c’est le rôle de l’éditeur, qui va sélectionner le texte d’un auteur, s’occuper de la production du livre papier et de son exploitation. C’est aussi le rôle du diffuseur et des libraires qui vont mettre en avant le livre ou le conseiller.

Comme dans toute relation commerciale, celui qui demande se met sous la dépendance de celui à qui il demande. Ainsi l’auteur qui généralement demande à être publié, va être sous la dépendance d’un éditeur qui lui apporte reconnaissance et rémunération. L’éditeur, de son côté, va être sous la dépendance des diffuseurs et libraires/vendeurs qui représentent le gros de ses ventes. Mais à l’inverse, un éditeur aura un certain pouvoir sur les diffuseurs et libraires s’il édite des livres qui se vendent bien ou sur lesquels est faite une promotion qui assureront des ventes intéressantes.

Avec un livre numérique, la production et la diffusion sont a priori bien plus simples et la distribution disparaît. Les acteurs peuvent être :

  • auteur – éditeur – diffuseur – libraire/vendeur (presque comme dans le livre papier)
  • auteur – éditeur – libraire/vendeur
  • auteur – libraire/vendeur
  • auteur (si celui-ci s’occupe de composer et vendre lui-même ses livres)

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Livre numérique Cybook Odyssey (2ème mise à jour)

Pour un article plus récent comparant l’Odyssey et la Kobo Aura HD, voir ici.

Ça y est, je l’ai depuis tout à l’heure ! Je parle du nouveau Cybook Odyssey que je viens d’acheter chez Virgin.

Bibliothèque pleine, plus de place, des livres d’étude dont les annotations et références se perdent à force d’en avoir ; en parallèle, une offre de livres numériques que je sens mûrir (merci Amazon pour avoir bousculé le monde des éditeurs) ; un coût abordable (en tout cas pour la liseuse).

Je me suis donc lancé et ai fait mon choix parmi une offre pléthorique.

Pourquoi le Cybook Odyssey ? Pêle-mêle parce qu’il y a un dictionnaire, parce qu’il est ouvert (par rapport à un kindle), parce qu’il est vendu pour être le plus rapide sur le marché, parce qu’il est conçu en France (allez un petit effort encore, pourquoi pas le fabriquer à l’image de qooq, voir le billautshow ?), parce que Cybook a de l’expérience, est reconnu et a fourni des livres numériques toujours bien accueillis.

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